21/04/05, Debriefing.org
Cet article – relativement difficile pour les non-initiés, mais passionnant et instructif – nous a été adressé par l’auteur. C. Heni écrit presque exclusivement en allemand. Un simple coup d’œil sur Google en dit long sur l’étendue et le sérieux de ses contributions. Etant donné la technicité de certaines notions évoquées dans ce texte, je l’ai équipé de quelques notes explicatives. Il faut être reconnaissant à ce spécialiste d’avoir bien voulu vulgariser une partie de son savoir, en langue française, sur ces questions importantes mais complexes. Ainsi, nos internautes pourront en faire leur profit. Menahem Macina
Dans le Berliner Zeitung du 9 avril 2005 est paru un entretien avec l’historien Joachim Fest, qui aurait tout aussi bien pu être publié dans Junge Freiheit, un journal d’extrême droite. Fest se permet toutes sortes de propos effrayants : «Les Allemands sont de merveilleux boucs émissaires, et ils jouent d’ailleurs très bien ce rôle.» Cela ne se fait pas, de parler des Allemands dans une analyse du national-socialisme. Il déterre la vieille figure du témoin exemplaire juif, chère non seulement aux milieux d’extrême droite, mais aussi à la pensée majoritaire en Allemagne : Hannah Arendt, dont Fest aurait aimé être l’ami, aurait eu, elle aussi, des choses à dire contre la «culpabilité allemande». De nombreux Allemands parfaitement comme il faut ont des amis juifs, conformément à la formule : „un de mes meilleurs amis…“. Ces gens-là connaissent toujours des juifs, qui sont „juifs sans être bornés“. En réalité, Norman Finkelstein était loin de déplaire lorsqu’il parlait de l’«industrie de l’Holocauste» et attirait l’attention sur le sentiment des Allemands à l’égard des négociations concernant l’indemnité des travailleurs forcés sous le régime nazi.
L’historien Götz Aly avait trouvé mieux encore, en son temps – toujours d’après le Berliner Zeitung – lorsqu’il comparait la maigre attribution d’argent enfin accordée aux organisations juives, telle la Jewish Claims Conference, avec le comportement des SS, lorsqu’ils faisaient distribuer leur «soupe fadasse». Ce type d’antisémitisme, qui fait des victimes les coupables et qui, dans ses recherches, refuse, depuis plusieurs décennies, de considérer l’antisémitisme comme une catégorie essentielle pour analyser l’extermination des juifs d’Europe, est un créneau porteur en Allemagne. L’idée est la suivante : blanchir entièrement l’Allemagne et donner l’image d’une société typiquement moderne, orientée vers des objectifs précis, une société tout simplement désireuse de motiver sa population, comme le dit Aly, en empruntant cette expression au langage populaire : «l’État ‚populaire‘ d’Hitler» [1]. On sait comment l’ancienne Ministre de la justice de la République fédérale, Herta Däubler-Gmelin, a utilisé ce théorème –la politique comme instrument de maintien du pouvoir – afin de donner libre cours à son ressentiment envers les États-Unis, comparant sans détour la politique de Bush avec celle de Hitler. Des militants d’extrême droite, tel le parrain de la nouvelle droite en République fédérale d’Allemagne, Henning Eichberg, sont également attachés à leurs témoins exemplaires juifs, qui s’appellent tantôt Erik Erikson, lorsqu’on parle d’«identité», tantôt Martin Buber, lorsqu’on évoque un État binational au lieu d’un Israël juif. Sans témoins exemplaires juifs, cela ne marche pas. Fest est du même avis.
Il refuse de croire que «la Française Simone Veil ait dit, à Auschwitz, qu’elle pleurait chaque jour en pensant aux victimes», et lorsque, sur sa lancée, Fest évoque les «morts innocents» – allemands –, on se dit que Jürgen Gansel ou Holger Apfel, les jeunes leaders du NPD en Saxe, n’auraient pas fait mieux. Lors d’un discours commémoratif prononcé le 27 janvier dans l’ancien camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, Simone Veil, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, a dit que chaque fois qu’elle pensait aux millions d’enfants, de femmes et d’hommes morts à Auschwitz et dans d’autres camps, elle ne pouvait s’empêcher de pleurer et de se demander ce qu’ils seraient devenus : «Des philosophes, des artistes, de grands savants, ou plus simplement d’habiles artisans ou des mères de famille ? Ce que je sais, c’est que je pleure encore chaque fois que je pense à tous ces enfants et que je ne pourrai jamais les oublier.» Fest refuse d’entendre de telles paroles, il ne veut pas les croire. «Ne faites pas tant d’histoires», soixante ans après ! – insinue-t-il.
Un an plus tôt, le 27 janvier 2004, Simone Veil s’était exprimée au Bundestag, à Berlin. Après son évacuation d’Auschwitz, en janvier 1945 – en raison de l’approche de l’Armée rouge, qui allait libérer, le 27 janvier, moins de huit mille survivants d’Auschwitz – avec beaucoup d’autres qui accomplissaient, eux aussi, la marche de la mort, elle arriva, après être passée par des épreuves indicibles, à Bergen-Belsen. «Je me souviens de l’arrivée des soldats anglais à Bergen-Belsen, c’est à peine si nous avons pu nous en réjouir. La libération venait trop tard, nous avions le sentiment d’avoir perdu toute humanité et toute envie de vivre. Nous, les rares rescapés, nous n’avions plus de famille, plus de parents, plus de foyer. Seuls, nous l’étions, d’autant plus que ce que nous avions vécu, personne ne voulait le savoir. Ce que nous avions vu, personne ne voulait l’entendre. Ce que nous avions à raconter, personne ne voulait en partager le fardeau.»
Pas plus en 2005 qu’en 1945 les Allemands comme il faut ne veulent entendre ce qu’une juive, telle Simone Veil, a subi à Auschwitz, Bergen-Belsen, et pendant la marche de la mort. Les Allemands aimeraient se taire et ne pleurer que sur leur propre sort. Fest est un grand partisan du deuil, s’il s’agit non du deuil des victimes du national-socialisme, mais de celui des victimes de guerre allemandes – beaucoup moins nombreuses ! Il souhaite faire revivre les notions de ‚Blut und Boden‘ [Le sang et le sol], et évoque les Napolitains, qui ne quitteraient pour rien au monde leur Naples natale, car c’est là seulement qu’ils peuvent «pleurer leurs morts». Les Allemands d’aujourd’hui devraient suivre cet exemple : vénérer la glèbe et le sang, comme autrefois. «Unsere Ehre heißt Treue» [Notre honneur a nom fidélité], comme disent les SS et leurs amis du XXIe siècle. Depuis quelques années, les Allemands ne veulent parler ouvertement que de leurs propres pertes. Le best-seller L’Incendie, de Jörg Friedrich, avait ouvert la voie, en représentant les Allemands comme les vraies victimes des «chambres à gaz» et des «crématoriums» – deux termes que Friedrich, à la manière des révisionnistes et de l’extrême droite, utilise en parlant des Allemands victimes de la «guerre des bombes».
Ainsi, Friedrich n’était déjà pas loin de «l’holocauste des bombes», terminologie nazie chère au NPD siégeant au Landtag de Saxe, et à tous les nationaux-démocrates marchant dans les rues de la République. La projection de la faute des Allemands sur les Alliés et les juifs, et le renversement corrélatif des termes victimes/coupables, voilà un schéma défensif bien connu de l’Allemagne d’après l’holocauste.
En outre, le narcissisme offensé, qui s’accorde avec un nazisme non renié, se porte bien de nos jours. Joachim Fest (né en 1926) en est un remarquable exemple. En 1973, il a publié une biographie d’Hitler, dans laquelle il ne se contente pas de personnaliser le national-socialisme et de déculpabiliser les Allemands de manière grandiloquente, mais il n’hésite pas non plus, lors d’une présentation du livre, à organiser un face à face entre les survivants de l’holocauste et les criminels nazis. Lors d’une séance de promotion de l’ouvrage, invité naturellement par Wolf Jobst Siedler, l’éditeur de Fest – connu aujourd’hui pour son livre Wir waren noch einmal davongekommen (Nous nous en étions sortis, une fois encore), ce qui démontre que les Anglais n’ont pas trop bombardé l’Allemagne en 1944/45 -, Albert Speer devait être présenté à Marcel Reich-Ranicki et à sa femme Tosia. Speer avait arboré une mine entendue et avait dit en riant, au sujet du livre de Fest : «il lui aurait plu à lui», «lui» désignant Hitler. Aujourd’hui encore, dans le Berliner Zeitung, Fest décrit Speer comme «un homme sympathique». Le Déclin, de Bernd Eichinger, film qui offre une approche «impartiale» de Hitler (selon les propres termes d’Eichinger !), est également une production qui s’appuie sur le livre de Fest.
Depuis 1945, Fest, personnage autoritaire et manquant de confiance en soi, a besoin du souvenir de Hitler pour soigner son narcissisme blessé. Sa manière obsessionnelle de se rapprocher de Hitler, depuis des décennies, contraste avec son refus, tout aussi malsain et délirant, de la mémoire juive des crimes commis par les Allemands à l’époque du national-socialisme. Simone Veil pleure, à chaque fois qu’elle pense aux juifs d’Europe tués par les nazis. Fest s’insurge : il est impossible qu’elle pleurniche tous les jours, cette vieille pleurnicheuse. Fest ne déverse pas seulement son antisémitisme et son revanchisme dans le Berliner Zeitung. Il leur donne également libre cours sur ZDF (la Deuxième chaîne allemande).
Selon Fest, Gansel ou Apfel ne sont pas un réel problème. «Je crois, dit-il, que ce sont des hooligans, des gens qui veulent faire du bruit» – en quoi Fest prouve, une fois encore, qu’un auteur de scénarios à succès peut être, en même temps, un retraité débile. Et pour étayer sa thèse selon laquelle Hitler ne pourrait pas revenir sous la même forme, il ajoute : «le Diable viendra sous une forme très séduisante, peut-être sous la forme d’une belle femme».
C’est parce qu’ils seraient trop informés que les jeunes en sauraient trop peu sur le national-socialisme : «Le jour du 60ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, un de mes amis a dénombré 32 émissions télévisées consacrées au Troisième Reich.» Ce système de défense, tout à fait typique, que les sciences politiques ont analysé comme une forme secondaire de l’antisémitisme, est encore renforcé par Fest : « „Ces“ juifs ne sont pas les seules victimes, il y a eu aussi les Polonais, les Soviétiques, les Gitans et les Allemands (!), dont, volontairement, on parle peu. » Vient ensuite la phrase suivante : «Auschwitz est présenté comme une icône juive». L’antisémitisme de Fest atteint ici sa perfection : il convoque une juive comme témoin exemplaire, pour stigmatiser le moralisme [allemand] et la «culpabilité allemande». Les Allemands deviennent les victimes du national-socialisme, présenté comme un mouvement dirigé contre «le peuple allemand», et, pour finir, les juifs font figure d’écoeurants tacticiens, qui présentent Auschwitz comme une «icône juive». C’est en conformité avec la décision, qui a été prise par le Ministère Public de Hambourg, de ne plus procéder à des recherches pour établir si le terme «holocauste des bombes» est ou non contestable. Il semble qu’il ne le soit pas, puisqu’il ne vise pas explicitement à dédramatiser Auschwitz. Une chose est sûre : ces juristes ne voient l’antisémitisme que là où il s’exprime explicitement. Si l’on suit cette logique, tout le monde va pouvoir découvrir son propre holocauste : les végétariens et l’organisation de défense des animaux PETA, avec des «camps de concentration de poulets», la chaste et fervente catholique avec l’avortement, le nazi du coin, bien sûr, et Fest, l’interviewé du Berliner Zeitung, pour qui l’holocauste ne représente pas une rupture de civilisation, et aux yeux duquel le nom d’Auschwitz évoque davantage une «icône».
Le phénomène sans précédent, que constituent les meurtres perpétrés par les Allemands, est ainsi complètement déréalisé. Fest n’est pas un négationniste, mais quelqu’un qui innocente, qui relativise, en comparant l’incomparable. Il ne veut pas se souvenir des souffrances indicibles endurées par les juifs à Treblinka, Bergen-Belsen, Sobibor et Auschwitz. Fest se vautre dans son auto-victimisation. Selon lui il y aurait eu, parmi les membres de sa famille, autant de personnes tuées ou ayant souffert, que dans une famille juive dont l’élimination a été froidement décidée. Les Allemands devraient davantage «porter le deuil» – comme les Napolitains -, mais comment est-ce possible, lorsque, le 27 avril 2005, la télévision propose 32 émissions consacrées à Auschwitz ?
L’égocentrique Martin Walser, très à la mode également, donne son assentiment à ces vues ; lui aussi éteint son poste quand on parle des victimes de l’Allemagne nazie.
L’Allemagne ne pourra traiter les questions nationales que lorsqu’on aura réussi à «en finir avec Auschwitz», disait tout bas Walser, en 1979, dans un volume célèbre édité par Jürgen Habermas. A l’époque, le tabou autour du souvenir était tel, que cet antisémitisme n’avait frappé personne, et pourtant il était manifeste ; la même année, la troisième chaîne de télévision ouest-allemande diffusait la série «Holocauste» (pas sur la première chaîne, on ne peut pas en demander autant aux Allemands).
Comment donc en finir avec Auschwitz, si on ne cesse d’en parler à la télévision, demande Fest, le völkische Beobachter [2]. Que pouvons-«nous» faire pour lutter contre «l’icône juive Auschwitz» ? Une icône est un objet de vénération dans la peinture chrétienne, dont le fond est généralement doré. Dans les propos effrayants de Fest, on peut sans peine reconnaître le topique des juifs dansant autour du veau d’or. Là encore, les juifs vénèrent une icône afin d’accéder à la gloire et au pouvoir. Aujourd’hui ils dansent autour d’Auschwitz, veut-il insinuer, et cela leur vaut immédiatement 32 émissions télévisées consacrées à leur «icône». En 1965 déjà, Armin Mohler, quasi SS et fasciste de la première heure, se lamentait de ce que depuis «Arminius» [3], « l’histoire allemande » soit « dépréciée et reléguée dans un ghetto » et qu’en outre il règne, depuis 1945, un «national-masochisme» [4], accompagné, dans les années 1979/80, d’un «battage autour de la question : comment en finir avec tout cela ?».
Ce «battage», Fest l’a toujours en travers de la gorge, mais il est vrai qu’en 2005, Fest a derrière lui la pensée majoritaire allemande. En 1979, le fasciste Mohler [5] était encore assez isolé.
Clemens Heni (Berlin)
© Clemens Heni et upjf.org
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Notes de la Rédaction d’upjf.org
[1] Le terme utilisé par l’auteur est évidemment celui de „Volkisch“. Cet adjectif n’est pas facile à rendre en français. La citation suivante contribuera à en éclaircir le sens. „‚Das Volk‘, ou ’narod‘ en russe, désigne ce que les Allemands ont défini comme une communauté de destin, de culture, d’histoire, de langue, c’est-à-dire quelque chose que vous recevez et non quelque chose que vous faites, comme le disaient les Français de la Révolution […] l’adjectif formé sur ce mot est ‚volkisch‘, „populaire“, et c’est le mot dont se sont servis les Nazis pour se définir eux-mêmes. Alain Touraine, „La recomposition du monde“.
[2] C’est par dérision que l’auteur donne à Fest le nom du Volkischer Beobachter (L’Observateur Populaire), journal du parti nazi, issu de la Fondation Thulé, cercle ésotériste pangermaniste, qui devint, à Munich et en Bavière, le bastion de la lutte contre la révolution allemande des Conseils ouvriers de 1918 ; c’est cette organisation qui, en 1919, choisit pour emblème la croix gammée, et qui fut à l’origine de la constitution du NSDAP, parti nazi. L’idéologie „Volkisch“ à contenu racial s’incarne dans la politique des „minorités nationales“, méthode définie par la politique pangermaniste, comme support des opérations visant à l’incorporation au IIIe Reich des „minorités“ parlant allemand, prétexte avancé pour les conquêtes à l’Est de l’espace vital de l’impérialisme allemand. Ces „minorités“ acquièrent des droits particuliers en mettant en avant langues et cultures différentes, et donc en fractionnant les nations et États constitués. La méthode a fusionné dans le régionalisme, avec le fédéralisme maurrassien, qui a pour objectif de rétablir l’arbitraire local, garanti par le „Roy“, en détruisant l’égalité des citoyens et de leurs droits et acquis, dans les nations constituées sur le terrain de la révolution française de 1789. Cet excursus est redevable, entre autres, à „1924 – le ’nordisme‘ : pangermanisme et nazisme“, et, pour les définitions, au Glossaire de Leguenne;
[3] Arminius est l’une des icônes des mythes fondateurs de l’idéologie pangermanique. Pour certains historiens, sa victoire sur le général romain Varus relève davantage du mythe que de l’histoire. Par exemple : „Le premier ‚héros historique‘ allemand connu est Hermann [Arminius], le Chérusque ; il aurait arrêté la progression des Romains vers le nord et empêché que l’ensemble de la Germanie ne soit occupé. Il aurait livré bataille à Varus dans le Teutoburger Wald [forêt] et exterminé les légions romaines. Dans la version française (et romaine), Arminius, absent de la plupart des dictionnaires, prince chérusque éduqué à Rome et très romanisé, s’est surtout vengé de Rome et de Varus dont il aurait souhaité avoir la place, fonction qui lui avait été refusée.“ (Jean-Paul Kieffer, „Mythes ou légendes ?“. Point de vue plus nuancé, chez un autre historien : „Pour les Allemands, la bataille du Teutoburger Wald est un événement historique d’importance, relaté aujourd’hui encore dans les manuels scolaires et dans les cours. Les propos rapportés d’Auguste : „Varus, Varus, rend moi mes légions“, sont considérés comme authentiques et il n’y a aucun doute à propos du personnage d’Arminius, que le XIXe siècle a rebaptisé en Hermann. Rapidement, ce personnage devint, en Allemagne, la figure emblématique du héros national symbolisant les vertus allemandes : pendant des siècles ne fut-il pas le seul Germain à s’être battu avec succès contre une grande puissance, créant ainsi ce qui peut être considéré comme un fait significatif ? En France, il demeure, en revanche, un prince germanique qui, certes, gagna une bataille, mais peu importante, et qui finalement ne changea rien.“ (Paul Klein, „Réponse à Jean-Paul Kieffer d’un point de vue allemand“.
[4] Jeu de mots avec „national-socialisme“.
[5] Il s’agit d’Armin Kohler, l’un des chefs de file de la Nouvelle Droite. Voir, entre autres : Marc Ludder et Robert Steuckers, „Armin Mohler et la ND“; et Karlheinz Weissmann, „Armin Mohler: Disciple de Sorel et théoricien de la vie concrète“; etc.
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Mis en ligne le 21 avril 2005, par M. Macina, sur le site www.upjf.org.